Zoom sur

Nosy Komba

Cette île volcanique de 8 kms de diamètre est située à 20 minutes de pirogue de l'île de Nosy Be. Le bateau est l’unique moyen de transport pour rejoindre Nosy Komba. Son point culminant est le volcan Antaninaomby, à 622 mètres d'altitude. Bourgade principale : Ampangorina (au nord-est) Ses jolies plages et l'insouciance qui y règne font d'elle une destination pour les amoureux du farniente et des espaces sauvages Nosy Komba est en effet dépourvue d’électricité, même si les groupes électrogènes commencent à se multiplier sur l’île. Il n'y a aucune route, et seuls les chemins tracés par l'habitude permettent d'arpenter la montagne et de rejoindre d'autres villages.

Elle abrite de nombreuses familles de makis (lémur macaco), considérés comme sacrés par les insulaires. Appelée également Nosy Ambariovato, qui signifie l’île entourée de rochers", elle est protégée des eaux coléreuses par des rochers de formation volcanique. Revêtue d'une forêt tropicale dense et épaisse, elle abrite une faune et une flore riches et variées (20 batraciens et reptiles différents, 19 espèces d’oiseaux, 188 espèces de flore dont 70 plantes médicinales) Accompagnés d’Yvonne Jacqueline Abdallah vous découvrirez l'incroyable pharmacopée de Madagascar, ainsi que ses espèces endémiques où d'autres, comme l'arbre du voyageur, l'ylang-ylang, le poivrier, la vanille, le caféier.

Pour les randonneurs, plusieurs ballades d’1 à 5 h de marche permettent de rejoindre à travers de magnifiques sentiers boisés les villages isolés de la cote sud ouest ou du centre de l’île ou d’atteindre son sommet (622m) d’où vous jouirez d’une vue superbe sur tous les environs.

L'économie d’Ampangorina repose sur la fabrication de nappes, travaillées en broderie ou en point "Richelieu", mot qui s'est progressivement transformé en "réssélé" au fil des générations Ces toiles de coton naturel ("gora" ou "soga") sont brodées à la main par les femmes de l'île. De nombreuses boutiques d’artisanat, quelques hôtels restaurants et gargotes, font d’Ampangorina le village le plus visité de l’île. Les fêtards y trouveront même une boite de nuit typique ouverte en fin de semaine.

Les autres villages de Nosy komba

Andrekareka Be, connu pour ses pots en terre cuite

Anjabe, village de pêcheurs au S-W de l’île face à la grande terre

Ankiririki, grenier à fruits de l’île, ce village produit bananes, ananas, mangues, papayes, corossols, avocats, arbre à pain. Plantation de vanille, café et poivre.

Antamontamo, village de pêcheurs et de constructeurs de pirogues de lignée royale Sakalava Mena, signe de distinction importante.

Antanabe, en altitude au dessus de Ankiririki, c’est le plus grand village de la montagne permet la découverte de la vie quotidienne des populations à l’intérieur de l’île.

Antanamonpera, En 1941, lors de la prise de possession de Nosy komba par les français, des missionnaires catholiques y ont crée un foyer de prêtes, d’où le nom du village.
Il est situé à 500m d’altitude, il jouit d’une vue imprenable sur la côte ouest de l’île, Nosy Tanikely et la grande terre.

Antanasefo, situé à 510 m d’altitude, cela signifie « village du chef ». Historiquement, le chef d’Ampangorina, y habitait.

Tsarabanja, petit village où se fabrique le betsabetsa (breuvage artisanal issu de la fermentation d’écorce et de jus de canne).

Robert, le bouilleur de cru local qui est aussi menuisier et rebouteux, vous fera une dégustation.

Antirorono, ( 20mn à pied au sud d’Ampangorina). Petit village de pêcheurs de la cote ouest devenu depuis 1987 un modèle grandeur nature de développement durable, grâce à Stephano, membre de la croix rouge italienne. Il a prouvé qu’à force de travail, de solidarité et de persévérance, un développement harmonieux autour d’aménagements pratiques et matériels est possible (eau courante, évacuation des eaux usées, hygiène, éducation, centre médical…)

N’hésitez pas à le rencontrer pour soutenir son projet (antitoune.free.fr).

Antranokomanda, lieu dit situé au sommet de l’île, à 620m. On y trouvait à l’époque un sanatorium.

Un peu plus à l’est, point de vue panoramique sur les Mitsio et par temps dégagé, jusqu’à la montagne des français, à Diego Suarez.

Sarodrano, « le village des forgerons ». En 1895, lors du début de la guerre franco-merina, des militaires français blessés furent soignés par les pères dans le sanatorium près du village.

Certaines des victimes furent enterrées dans le cimetière à l’ouest du village où l’on dénombre une centaine de tombes d’étrangers.